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À la découverte de la surface
Voyage dans Après cette immersion "au fond", les visiteurs ont profité

les entrailles de la Terre d’un temps libre pour découvrir les installations en Une pause conviviale
surface. Parmi les incontournables :
À midi, direction "Le Briquet", le restaurant installé sur le
• La lampisterie, tenue autrefois par de jeunes femmes carreau de l’ancienne fosse, pour savourer un déjeuner
ou adolescentes. Ces dernières distribuaient les lampes convivial. Ce nom rend hommage au "briquet", le repas
Le samedi 28 septembre, à 7h30, aux mineurs contre un jeton, assurant également leur que les mineurs emportaient pour leur pause.
entretien, leur recharge et le suivi des équipes. Grâce à
77 participants se sont donnés ce système, elles vérifiaient, au retour des équipes, que Avant de repartir, une halte s’est imposée pour déguster
rendez-vous devant la mairie pour la tout le monde avait bien remonté à la surface. une bière du Nord, acheter quelques souvenirs ou
LE CCAS traditionnelle sortie d’automne du • La salle des pendus, un espace impressionnant et immortaliser cette journée avec une photo de groupe.
Sortie d'automne CCAS. Cette année, direction le Centre au nom évocateur, où près d’un millier de mineurs se Retour à Lormaison

Historique Minier de Lewarde, près de lavaient et se changeaient après leur journée de travail. De retour à Lormaison, c’est autour du verre de l’amitié,
Leurs vêtements, suspendus à des chaînes hissées haut
Douai, sur le site de la Fosse Delloye, dans les airs, séchaient dans cette salle qui témoignait offert par la municipalité, que s’est clôturée cette sortie
pour une immersion dans l’histoire des des conditions extrêmes de chaleur et d’humidité dans culturelle et ludique. Une journée riche en découvertes,
les galeries (35 à 40°C et près de 100 % d’humidité). en émotions et en convivialité qui a enchanté tous les
mines de charbon. participants.

Un quotidien éprouvant
Sur les traces des "gueules noires"
Le parcours souterrain a plongé les visiteurs dans des
Accompagnés par des guides passionnés, les visiteurs galeries où la dureté du travail des mineurs se mêlait à
ont parcouru les itinéraires empruntés jadis par les l’histoire de leurs compagnons de labeur, les chevaux.
mineurs. Par petits groupes, l’aventure a débuté avec Ces derniers, enfermés dans les galeries pendant
la prise de "la cage", l’ascenseur bruyant qui conduisait parfois une dizaine d’années, partageaient le sort de
autrefois les mineurs dans les profondeurs de la terre. ces travailleurs, dans des conditions particulièrement
Cette descente, impressionnante, a permis d’imaginer éprouvantes.
l’appréhension que devaient ressentir ces hommes,
femmes et enfants, coupés du monde pendant de Au fil de la visite, les récits et anecdotes des guides
longues heures, dans un univers oppressant de chaleur, ont captivé l’audience. On pouvait presque ressentir
d’obscurité, de poussière et de bruit incessant des l’angoisse des mineurs, confrontés au danger
machines (perforateurs, marteaux-piqueurs, tapis permanent du grisou, ce gaz redoutable qui a coûté la
roulants, dynamite, etc.). vie à tant d’entre eux.

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